18 août 2021

Bol d’Air dans Ouest-France le 18 août 2021

Le Croisic. Un bol d’air pour les personnes handicapées

 Jacques Rochard (à gauche) lors d’une sortie avec les résidents.

Entretien

Jacques Rochard, président de l’association Bol d’air depuis 2010. L’objectif de celle-ci, créée en 2000 par Thierry de Lorgeril, et qui compte actuellement 64 membres, est d’accorder du temps aux résidents du centre Saint-Jean-de-Dieu, en leur proposant des sorties et des activités, en complément de celles organisées par le personnel du centre. Le but : éviter que les résidents se sentent isolés, et favoriser la vie culturelle et sociale des personnes atteintes d’un handicap physique.

En plus des sorties, vous proposez également des ateliers ?

En effet, nous organisons, par exemple, un atelier Lego qui rencontre un franc succès, et des ateliers Scrabble, échecs, laine, etc. Ce sont des ateliers qui s’adressent plutôt aux résidents qui en ont vraiment besoin, comme ceux de la maison d’accueil spécialisée ou porteurs d’un handicap lourd.

Vous complétez ainsi les activités déjà proposées par le centre ?

C’est ça. Régulièrement, je fais une fiche projet, je propose un tableau, puis les responsables du centre nous indiquent le nombre de résidents et les personnes qui viendront. On ne s’ingère pas dans leur fonctionnement, mais on travaille en collaboration étroite avec eux.

Quels sont vos projets pour la fin de l’année ?

Ils sont liés à la situation sanitaire. On peut citer nos promenades, l’inauguration officielle de l’espace Hospitalité le 22 octobre, l’exposition des œuvres des résidents dans l’ancienne criée, du 10 au 17 novembre, une visite à Cordemais, une présentation historique par monsieur Delpire, une sortie en mer et le Téléthon. Concernant l’aménagement réalisé sur la plage de Saint-Goustan, il offre un accès facilité aux résidents. Nous entretenons un contact régulier avec la mairie, notamment pour identifier les besoins des en matière de circulation et pour signaler les endroits où le passage des fauteuils roulants se fait difficilement.

Parmi ces projets, il y en a un autre qui vous tient à cœur…

Oui, j’aimerais emmener une dizaine de résidents aux Jeux paralympiques de Paris 2024. J’ai déjà pris contact avec la Direction générale à Paris pour bénéficier d’un accueil et d’un hébergement. C’est un projet ambitieux, mais je suis optimiste.