Balade au Croisic à la découverte de son histoire
Vendredi 24 mai de 14h30 à 16h30 -
Ont participé à cette sortie :
Les résidents : Anthony H, Dominique Q, Olivier, Emmanuelle G,
Fanny S, Maryline,
Ils étaient accompagnés des bénévoles: Brigitte B, Babette
C, Chantal V, François J, Armelle H.
Le temps était magnifique, nous sommes allés, en longeant les
quais, de la jetée du Tréhic à la place Donatien Lepré.
Plusieurs haltes nous ont permis de présenter les principaux
monuments et de regarder des photos du Croisic ancien.
Première
halte au départ de la jetée du Tréhic.
Nous avons parlé de la jetée du Tréhic, de la petite maison du gardien de phare, de la SNSM. Nous avons également évoqué les
anciennes conserveries de sardines, notamment la conserverie Philippe
et Canaud, aujourd’hui résidence du mail.
Nous avons regardé de
vieilles photos des conserveries
Deuxième
halte à l’estacade: nous avons parlé
de l’estacade, initialement chemin de halage des navires, de la
jetée de Pen Bron et donc du traict et des marais salants, du mont
Lénigo.
Nous avons évoqué
le lest que les navires emmenaient avec eux des pays avec lesquels Le
Croisic commerçait, qu’ils déchargeaient au Croisic avant de
repartir avec du sel et comment ces
pierres de lest ont été utilisées par les habitants du Croisic
pour façonner le port, créer les jonchères, construire leurs
maisons….
Auparavant le port du Croisic était un port d’échouage,
avec ces travaux il devient un port d’accostage. Les jonchères
sont nées, sécurisant les abords du Croisic en neutralisant les
amas rocheux et en cassant la houle de noroît, et délimitant dans le
port des bassins ou chambres.
Nous avons parlé de la vie du port au 16, 17 et 18 siècle, de sa
fonction de port de commerce de gros mais aussi de port de pêche à
la morue.
Puis plus tard de la pêche à la sardine et de l’arrivée des
marins puis des familles du Guilvinec et de Douarnenez, qui se
distinguaient par la couleur de leur vareuses, rouges (celles des
croisicais étaient bleues). Nous avons évoqué la figure des
dentellières en haute coiffe bigoudène qui tenaient leur étal sur
les quais (photos).
Troisième halte la Salle Jeanne d'Arc
Nous avons parlé d'histoire, de la salle de la salle Jeanne d’Arc et de la
maison d’armateur Le Trehic (1600) Initialement la salle Jeanne
d’Arc était l’entrepôt et le grenier à sel de la maison
d’armateur mitoyenne (à gauche) qui date du 17ème et dont la
toiture est dite à croupe. Pendant la première guerre mondiale la
salle Jeanne d’Arc devient la base des militaires américains
(dortoir et cantine). La base américaine d’hydravions (1917) était
cantonnée sur la grande jonchére .
Puis cette salle
devient une salle paroissiale, puis un club de modélisme et est
réhabilitée en salle de spectacle.
A droite de la
salle Jeanne d’Arc se trouve la maison du poète Paul Maillard Des
Forges, qui a pris le pseudonyme de Mademoiselle Malcrais de la Vigne
pour être publié.
En passant nous
jetons un œil dans la rue des bains qui abrita l’Hôtel des bains
(1847, agrandi en 1851, devenu hôtel casino en 1860), premier
établissement proposant des bains d’eau de mer et où séjournèrent
de nombreux artistes : Musset, Ingres…..Création due à
Sylvain Deslandes-Oriete.
Quatrième
halte : Quai du Port Ciguet, quai des Portugais :
Maisons
d’armateurs des 17ème et 18ème.
Nous nous arrêtons devant le 15 quai du Port Ciguet (1760) et
le 14 quai du Port Ciguet (1719) avec son premier niveau en
granit, son second niveau en tuffeau, sa façade encadrée par deux
gargouilles en forme de canon et ses très beaux balcons en fer
forgé. Nous voyons au 4 et au 5 quai du Port Ciguet d’autres
maisons d’armateurs
Nous
évoquons les nombreux estaminets qui jalonnaient le port (60 en
1920). Dans certains d’entre eux de grandes cages abritaient les
perroquets et autres aras, ramenés des îles par les jeunes mousses
et qui, répétaient les jurons appris des marins, source d’amusement
sans fin.
Cinquième
halte : Place Donatien Lepré
Nous avons parlé du Duc d’Aiguillon et des travaux d’aménagement
du port qu’il a initiés, de l’étier qui séparait la ville en
deux et de son comblement, du marché qui s’y tenait jusqu’à
encore récemment. Et bien sûr de l’Hôtel du Duc d’Aiguillon
(17ème), demeure d’un riche armateur dont la construction a été
interrompue par la mort de ce dernier et la mise en vente de l’hôtel
par sa veuve.
Nous avons arrêté
la visite sur cette place, il était déjà l’heure de renter au
centre.
Texte et photos Armelle et Brigitte